« Des organismes de financement à statuts spécifiques fournissent des prêts ou des participations en capital à d'autres structures de l'économie solidaire (associations, coopératives, etc.), ou encore à des personnes exclues des circuits bancaires et financiers classiques. Elles reçoivent l'épargne de personnes souhaitant que leurs fonds soient placés dans une démarche de solidarité, et acceptant d'en retirer une rémunération un peu moins élevée. »
(Solecopedia,
« Finance solidaire », 2010, consulté le 05-04-2010)
Finance solidaire et investissement socialement responsable
« Les
finances solidaires doivent être distinguées de l'Investissement socialement responsable (ISR), nettement moins exigeant et quantitativement beaucoup plus développé, qui consiste à sélectionner les entreprises cotées auxquelles on prête son épargne en fonction du respect de critères minimaux de responsabilité sociale. »
(Solecopedia,
« Finance solidaire », 2010, consulté le 05-04-2010)
Finance solidaire et micro-crédit
La
finance solidaire « se distingue également du micro-crédit en insistant sur la destination collective et non pas individuelle de l'épargne collectée. La meilleure définition de l'objectif des
finances solidaires est qu'elles cherchent à augmenter le Capital social de ses destinataires. Le micro-crédit se base sur une notion d'échelle ("micro"), et non de qualité ("solidaire"), et se contente parfois d'être un palliatif individuel à l'exclusion du système bancaire traditionnel. »
(Solecopedia,
« Finance solidaire », 2010, consulté le 05-04-2010)
« On distingue :
- l'épargne de partage qui consiste pour l'épargnant à abandonner une partie de ses intérêts au profit de projets solidaires : il s'agit d'un don;
- l'investissement qui consiste à entrer au capital d'une entreprise à vocation solidaire afin d'accroître sa capacité d'action. »
(C.R.E.S. Île de France,
« Finance solidaire », dans le
Glossaire de l'économie sociale, [s. d.], consulté le 15-11-2010)
« Secteur financier qui permet de mettre en relation des épargnants souhaitant investir dans des activités à forte utilité sociale et des porteurs de projets n'ayant pas suffisamment accès aux financements classiques.
Ce lien peut être assuré, selon les cas, par un ou deux intermédiaires :
- dans le premier cas, l'épargnant s'adresse directement au financeur solidaire, celui-ci assurant alors à la fois la collecte de l'épargne et l'investissement dans des activités solidaires;
- dans le second cas, l'épargnant s'adresse à un établissement financier proposant des placements solidaires ou de partage. L'établissement financier ne s'occupe que de la collecte de l'épargne. Il confie ensuite l'activité d'investissement à un financeur solidaire, ou transmet les dons aux ONG choisies, selon qu'il s'agit de placements solidaires ou de partage.
Dans certains cas, plus rares, le lien entre l'épargnant et le porteur de projet est direct, l'épargnant devenant lui-même investisseur solidaire, par exemple au sein d'un club d'investisseurs. »
(Finansol,
« Finance solidaire », dans le
Glossaire, [s. d.], consulté le 15-11-2010)