De l'échelle européenne à l'échelle mondiale
« Ces dernières années ont […] été marquées par l'établissement de
comités d'entreprise mondiaux dans quelques entreprises multinationales.
Dans l'entreprise française Renault, un
comité d'entreprise mondial a été établi en 2003 suite à la négociation d'un avenant à l'accord de CEE [comité d'entreprise européen]. Par ailleurs, les réunions du CEE de Renault sont censées coïncider avec celles du CEE de Nissan (Renault détient une part importante de Nissan) afin de faciliter la communication entre les représentants des salariés des deux groupes. DaimlerChrysler […] et Volkswagen […] sont deux entreprises allemandes qui ont créé des
comités d'entreprise mondiaux. »
(Hall, M. et P. Marginson, Observatoire européen des relations industrielles (EIRO),
« Évolutions relatives aux comités d'entreprise européens », 2004, consulté le 25-05-2010)
« Pour l'heure, nous n'avons qu'une ou deux expériences de passage d'un Comité d'entreprise européen vers un
comité d'entreprise mondial. C'est le cas de Danone où les syndicalistes doivent dialoguer entre Européens mais aussi avec les Brésiliens et les Chinois. C'est très important car nous pouvons parvenir, à un niveau mondial, à faire inscrire le droit de s'organiser syndicalement et de faire respecter le droit du travail. »
(Trogrlic, J.-F. et M. Bonnafous-Boucher,
« Le nouveau dilemme démocratique : régulation réformiste ou contestation pure? », dans
Cités, vol. 1, n
o 17, 2004, p. 125-129, consulté le 26-05-2010)