En France
« En France, le terme désigne un ensemble bien précis d'institutions, à savoir les coopératives, les associations et les mutuelles. Le trait commun à ces trois types de structures juridiques est d'être des organisations de personnes (et non de capitaux) qui ont pour objet social non la recherche d'un profit aussi élevé que possible mais la satisfaction de l'intérêt collectif des personnes qui se sont ainsi regroupées ou d'un groupe social déterminé. L'
économie sociale obéit à un fonctionnement démocratique, selon le principe "un homme = une voix", appliqué à tous les coopérateurs. »
(Alternatives économiques,
« Économie sociale », dans
L'économie de A à Z : Le dictionnaire d'Alternatives économiques en ligne, 2010, consulté le 15-09-2010)
L'expression «
économie sociale » existait déjà au XIX
e siècle (C. Fourier, P. J. Proudhon, F. Le Play, fondateur en 1856 de la Société d'économie sociale, et C. Gide).
Les coopératives, mutuelles et associations se développent au XX
e siècle et les structures de l'
économie sociale se renforcent après 1945.
C'est en 1981 que le concept entre dans le droit français avec la création de la Délégation interministérielle à l'innovation sociale et à l'économie sociale (DIES).
Le Conseil des entreprises et groupements de l'
économie sociale (CEGES) est l'organisme qui fédère les associations de l'
économie sociale.
Le poids de
l'économie sociale, mesuré en nombre d'emplois et de parts de PIB, est croissant.
Économie sociale et économie solidaire
« La quasi-totalité des organisations de l'économie solidaire ont adopté des statuts de l'
économie sociale (association, fondation ou coopérative). C'est pourquoi on parle de plus en plus souvent de l'
économie sociale et solidaire. »
(Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire d'Île-de-France,
« Économie sociale », dans le
Glossaire de l'Économie sociale, [s. d.], consulté le 23-08-2010)