La firme-réseau a tendance à supplanter la firme fordiste intégrée verticalement.
Niveau d'intégration
B. Baudry propose le concept de quasi-intégration pour désigner les formes de coordination interentreprises dans le contexte des années 1980 et suivantes, où la sous-traitance traditionnelle est progressivement remplacée par le « partenariat industriel ».
(adapté de Baudry, B.,
Économie de la firme, Paris, La découverte, 2003)
Degré de décentralisation des entreprises
« Il est possible de classer les firmes selon leur degré de décentralisation » (H. W. Chesbrough et D. J. Teece, 1996) : « à un bout du spectre, la
société intégrée est très fortement centralisée, vient ensuite la société formée de divisions autonomes, la
joint venture, l'alliance, et à l'autre bout du spectre, la compagnie virtuelle, décentralisée. Celle-ci a l'avantage d'être fortement incitative, de disposer d'une grande capacité de réponse [en raison de] sa rapidité et [de] sa capacité [à] prendre des risques. […]
[L]a grande
compagnie intégrée et centralisée a l'avantage du contrôle grâce à l'existence de procédures de règlement des conflits et de coordination des activités. »
(Delavière, C.,
La firme comme système de cognition, Thèse en Sciences économiques, Université Louis Pasteur, 2003, consulté le 24-07-2009)