La
libéralisation couvre non seulement les marchandises mais aussi les services, les produits agricoles, la monnaie, les marchés du travail, etc.
« La
libéralisation repose sur la conviction que le marché est un meilleur régulateur que l'intervention publique. Souvent vraie au niveau d'une entreprise, parfois au niveau d'une branche, cette assertion ne l'est pas toujours au niveau d'un pays ou d'un ensemble de pays, dans la mesure où les ajustements imposés par le marché peuvent avoir des effets inattendus, ou provoquer des déséquilibres croissants. »
(Alternatives économiques,
« Libéralisation », dans
L'économie de A à Z : Le dictionnaire d'Alternatives économiques en ligne, 2010, consulté le 21-09-2010)
Historique
« À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde occidental voit dans la
libéralisation la clé d'une paix et d'une prospérité durable pour l'avenir. Sous l'impulsion des États-Unis, une solution est recherchée pour éviter un retour au protectionnisme des années 1930 et instaurer une structure permettant de négocier multilatéralement l'élimination progressive des obstacles aux échanges internationaux. À la suite du refus du Congrès des États-Unis de ratifier la Charte de La Havane portant création d'une Organisation internationale du commerce, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce est signé par 25 pays en 1947. […]
En 1995, avec la création de l'OMC, une étape nouvelle était franchie. Une véritable organisation se voyait chargée de poursuivre l'action du GATT en veillant à l'application des accords existants et en amplifiant l'action menée antérieurement. »
(Ghorra-Gobin, C.,
Dictionnaire des mondialisations, Paris, Armand Colin, 2006, p. 219)