Idéalement, on aimerait voir se multiplier les
négociations collectives internationales, telles que les accords-cadres internationaux.
Rares sont les négociations qui couvrent les conditions de travail au niveau sectoriel. Le seul exemple est celui qui a abouti à l'accord dans la marine marchande sous pavillon de complaisance, signé en janvier 2001 entre la Fédération internationale des ouvriers du transport et le Comité international des employeurs maritimes.
Au niveau européen, « [l]a
négociation collective transnationale dans les entreprises multinationales fait partie des objectifs du mouvement syndical international depuis les années 1960, mais elle n'a pu aboutir avant le développement des comités d'entreprises européens (CEE) favorisé par la directive européenne de 1994. […] Dans le secteur automobile, certains CEE sont allés plus loin. Chez Ford et General Motors Europe, ils ont conclu d'importants accords transnationaux sur les restructurations. Chez DaimlerChrysler, Renault et Volkswagen, ils ont créé des comités d'entreprise mondiaux (CEM). »
(da Costa, I. et U. Rehfeld,
« Des accords collectifs transnationaux dans l'automobile », 2007, consulté le 29-11-2010)