TRAVAILLEUR À DISTANCE

« Personne qui est d'accord pour travailler pour une entreprise particulière ou pour fournir une quantité déterminée de biens ou de services à une entreprise particulière en vertu d'un arrangement ou d'un contrat préalable avec cette entreprise, mais dont le lieu de travail ne se situe dans aucun des établissements de l'entreprise. »
(EuroStat, consulté le 27-07-2006)

« Travailleurs à distance

Traditionnellement, l'organisation du travail impliquait que les employés travaillaient ensemble dans les locaux de l'employeur. Ce modèle n'est plus le seul possible au Canada. En effet, une nouvelle catégorie de travailleurs et d'employés voit le jour. Le télémarketing, les télécommunications et les guichets automatiques bancaires ne sont que quelques exemples des moyens dont disposent aujourd'hui les entreprises pour gérer leurs activités et faire appel à un réseau d'employés pouvant communiquer par ordinateur tant avec leur employeur qu'avec leurs clients. De nos jours, il est donc possible de travailler pour un employeur sans qu'il soit nécessaire d'être dans ses locaux ni d'utiliser son équipement. »
(Sims, A., « Accès à la négociation collective », dans Vers l'équilibre : Révision de la partie I du Code du travail, Ottawa, Ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux Canada, 1996, consulté le 15-07-2010)

Le terme « travailleur à distance » englobe les différents types de travailleurs qui exercent soit un travail à domicile (travailleur à domicile), soit un travail nomade (travailleur itinérant) ou un télétravail (télétravailleur).

Le travailleur à distance travaille à temps plein ou à temps partiel à domicile, près de son domicile ou simplement à l'extérieur des locaux de l'entreprise. Le télétravailleur est un travailleur à distance qui utilise l'ordinateur et les systèmes de télécommunications.
(adapté de l'Association française de télétravail et des téléactivités, « Télétravailleur », dans le Glossaire, 1999, consulté le 15-07-2010)

Protection du travailleur à distance

« Le fait de travailler à distance teinte […] les opérations syndicales de façon particulière. En entreprise, les syndiqués se côtoient régulièrement et l'information syndicale circule avec fluidité. Depuis 1998, le Code canadien du travail reconnaît des droits au travailleur à distance sur le plan syndical. Les syndicats peuvent notamment réclamer la liste des travailleurs à distance et communiquer avec ces derniers par le truchement des appareils de l'employeur. »
(Centre francophone d'informatisation des organisations, Cahier synthèse des actes du colloque : Du télétravail aux nouvelles formes de travail dans la société de l'information, Montréal, CEFRIO, 2001, consulté le 15-07-2010)