« Travailleur manuel salarié qui exerce un métier dont l'apprentissage est sanctionné par un certificat d'aptitude professionnelle, ou qui exerce ce métier sans certificat […], mais avec les mêmes droits conventionnels (salaire, ancienneté, etc.) en raison de son expérience professionnelle reconnue statutairement. »
(Mijnwoordenboek,
« Ouvrier qualifié », dans
Online Dictionary, Law, French-English, [s. d.], consulté le 29-07-2010)
Par exemple, les plombiers, les électriciens, les machinistes et les mécaniciens sont des
ouvriers qualifiés. Ces travailleurs occupent des emplois manuels. Cependant, si la majorité des sources définissent le
travailleur qualifié comme celui qui occupe un emploi manuel et qui le pratique après avoir reçu une instruction et une formation avancées, d'autres auteurs, dans des ouvrages plus récents, le définissent en incluant tous les types de travailleurs (ouvriers ou non) qui ont suivi une instruction de niveau supérieur. Cette définition plus générale du
travailleur qualifié inclut donc, par exemple, les employés de bureau qui ont une formation universitaire.
(adapté de Beynon, R.,
The Routledge critical dictionary of global economics, New York, Routledge, 1999)
« La codification des salariés d'entreprise dans les différentes catégories socioprofessionnelles se fonde largement sur leur position dans les classifications des conventions collectives. En règle générale, les employeurs sont capables de situer chaque salarié dans une grille simple du type manœuvre, ouvrier spécialisé,
ouvrier qualifié, employé, agent de maîtrise, cadre ».
(Institut national de la statistique et des études économiques,
« Classification professionnelle », 1982, consulté le 29-07-2010)
Inégalités salariales entre les travailleurs spécialisés et les ouvriers qualifiés
« Les données empiriques confirment l'augmentation des inégalités salariales dans le Nord. La libéralisation du commerce contribue à augmenter les salaires des
ouvriers qualifiés dans les pays riches, où ces travailleurs sont relativement nombreux, et à faire baisser le salaire des employés non qualifiés. Cependant, cette théorie ne semble pas s'appliquer au Sud. Des changements semblables à ceux observés dans le Nord se sont toutefois produits dans certains pays en développement. Au Mexique, par exemple, la différence entre le salaire typique d'un travailleur ayant fait des études universitaires et celui d'un manœuvre a augmenté du tiers entre 1987 et 1993. On signale des écarts similaires au Brésil, en Argentine, au Chili, en Uruguay, en Colombie, au Costa Rica, en Thaïlande et aux Philippines (The Economist, 1996, p. 74 ; Robbins, 1996). »
(Streeten, P.,
« Mondialisation : Menace ou bienfait? », dans A. Bhalla,
Mondialisation, croissance et marginalisation, Ottawa, Centre de recherches pour le développement international, 1998, consulté le 29-07-2010)
« Dans certains pays et dans certaines professions (habituellement dans l'artisanat), les expressions "compagnon", "maître" ou "artisan" sont utilisées comme synonymes d'"
ouvrier qualifié". »
(S. a.,
« Controller », dans
Eurodicautom, [s. d.], consulté le 02-09-2009)
