COL BLANC

Travailleur dont l'activité exige un effort de l'esprit avec ce qu'il comporte d'initiative et de personnalité, prédominant habituellement sur l'effort physique.

« Beaucoup d'emplois du secteur de l'informatique ont été transférés dans des pays à bas salaires et pourraient bientôt poursuivre leur migration vers des régions où la main-d'œuvre est encore moins chère. Force est de constater que pour la première fois, les cols blancs sont eux aussi victimes de l'exportation des emplois. »
(Organisation internationale du travail, « Externalisation tous azimuts du secteur de l'informatique. Les cols blancs aussi voient leurs emplois partir à l'étranger. », dans Travail, n^o 47, 2003, consulté le 10-08-2010)

Le terme « col blanc » est un générique recouvrant plusieurs catégories : propriétaires et gérants d'entreprises, travailleurs professionnels et techniques, employés de bureau, employés de commerce et de la finance. Les cols blancs sont des travailleurs intellectuels dont l'activité s'exerce en règle générale dans des conditions de propreté sans rapport avec celles que peuvent connaître les cols bleus.
(adapté de Dion, G., Dictionnaire canadien des relations du travail, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1986, p. 89)

Le terme « col blanc » a été popularisé au début des années 1920, en référence à tout travailleur qui effectuait un travail non manuel. À l'origine, le terme était employé pour désigner les chemises blanches portées par les employés de bureau, par opposition aux chemises bleues portées par les ouvriers d'usine.