« Une enquête menée par l'OIT en 2000 à Yaoundé, Douala et Bamenda a révélé que 84 pour-cent des enfants exploités dans ces trois villes étaient victimes de trafics humains. Toujours d'après le même rapport, le pays constituerait un point de transit pour les trafiquants de la région qui acheminent des enfants entre le Nigeria, le Bénin, le Niger, le Tchad, le Togo, la République du Congo et la République centrafricaine, où ils sont utilisés en tant que
main-d'oeuvre servile dans les travaux domestiques, l'agriculture et l'exploitation sexuelle. »
(Confédération syndicale internationale (CSI),
Les normes fondamentales du travail mondialement reconnues au Gabon et au Cameroun : Rapport pour l'examen des politiques commerciales du Gabon et du Cameroun par le Conseil général de l'OMC, 2007, consulté le 05-05-2009)