Selon les tenants du
libéralisme, « le meilleur – ou le moins mauvais – système économique est celui qui garantit le libre jeu des initiatives individuelles des agents économiques. »
(Bernard, Y. et J.-C. Colli,
Vocabulaire économique et financier, Paris, Éditions du Seuil, 1989, p. 366)
« Le libéralisme économique se définit par deux phrases. L'une, prononcée par Vincent de Gournay au milieu du XVIII
e siècle (et reprise par Turgot […]) : "laissez faire, laissez passer", l'autre par Guizot au début du XIX
e siècle : "Enrichissez-vous!".
Le
libéralisme repose sur une double conviction : nul mieux que l'individu ne sait ce qui est bon pour lui; et le bien-être de tous résulte de la poursuite par chacun de son propre intérêt (le tout est la somme des parties). Ce double postulat est critiquable: le laisser-faire peut aboutir à ce que le faible soit exploité par le fort. Et l'intérêt général ne se réduit pas à la somme des intérêts particuliers. Mais cette double critique ne permet pas de dire quelle forme d'intervention publique est nécessaire, ni dans quelles limites il est souhaitable de la pratiquer. »
(Alternatives économiques,
« Libéralisme », dans
L'économie de A à Z : Le dictionnaire d'Alternatives économiques en ligne, 2010, consulté le 05-11-2010)