Du mouvement syndical national au mouvement syndical international
« Les blocs de construction du mouvement syndical international sont les organisations syndicales nationales, c'est-à-dire les syndicats nationaux (d'une industrie ou d'un secteur donné dans un pays) et les centrales nationales (regroupant les syndicats nationaux dans un pays donné). Ces deux types d'organisations s'affilient aux
organisations syndicales internationales. Les centrales nationales disposent de leur propre organisation internationale, la Confédération internationale des syndicats libres (CISL). La CISL, une organisation démocratique représentant l'écrasante majorité des syndicats du monde, est la première organisation syndicale internationale pour les centrales nationales.
Tout comme les centrales nationales sont la voix collective des travailleurs pour influencer la politique des gouvernements dans leurs pays respectifs, la CISL est la voix des travailleurs auprès des organisations internationales telles que les diverses composantes du système des Nations unies. De la même façon que les centrales nationales sont le moyen par lequel les syndicats forgent des politiques communes, la CISL est l'instrument dont disposent les différents syndicats de notre planète pour parvenir à un programme commun. »
(Confédération internationale des syndicats libres,
Guide syndical de la mondialisation, 2
e édition, Bruxelles, CISL, 2004, consulté le 14-07-2010)
Représentativité des structures syndicales internationales
Les Fédérations syndicales internationales (FSI), la Confédération syndicale internationale (CSI), la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC) sont des structures dotées d'une personnalité juridique. Les alliances, telles que les comités d'entreprise européens, ont par contre un cadre institutionnel moins reconnu et moins stable.