TRAVAILLEUR À L'ESSAI

Travailleur qui est embauché sur une base temporaire afin de permettre à l'employeur d'évaluer ses qualités et son comportement en milieu de travail ainsi que ses aptitudes à exécuter les tâches qui lui sont confiées.

« L'employeur peut, à son entière discrétion, congédier un employé à l'essai pour tout motif qu'il juge acceptable et une telle mesure ne peut faire l'objet d'un grief ni être soumise à l'arbitrage et ne constitue pas un différend entre les parties. »
(Emond Harnden LLP, « La Cour suprême du Canada juge que le conseil d'arbitrage a compétence pour entendre le grief relatif aux droits d'une employée à l'essai », dans Au point, 2003, consulté le 15-07-2010)

Durant la période d'essai, l'employeur porte un jugement sur les aptitudes du salarié à occuper le poste avant de le confirmer dans son emploi, si le résultat est positif. Généralement, le salarié à l'essai obtient un salaire moindre que le salarié permanent qui effectue le même travail.

Dans la fonction publique canadienne, le travailleur à l'essai, à l'instar de l'employé permanent, bénéficie des droits et avantages prévus à la convention collective, sauf le droit de grief en cas de renvoi et les droits d'ancienneté.
(adapté de l'Alliance de la Fonction publique du Canada, Convention entre Aéroports de Montréal et l'Alliance de la Fonction publique du Canada 2003-2007, 2003, consulté le 15-07-2010)

La situation du travailleur à l'essai est généralement plus précaire que celle du travailleur permanent. Nombre de conventions collectives permettent à l'employeur de renvoyer un travailleur à l'essai beaucoup plus facilement qu'un travailleur permanent.