« Les
droits syndicaux fondamentaux sont : le droit de former un syndicat ou de s'y affilier, le droit de négocier collectivement et le droit de grève. Ces
droits syndicaux sont des droits humains et, comme tout droit humain, ils sont universels et indivisibles. Les droits généraux des syndicalistes sont consacrés dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, dans ses différents pactes ainsi que dans la plupart des Constitutions nationales et des codes du travail nationaux. Par exemple, l'article 23 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme stipule : "toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts".
[…]
Les
droits syndicaux les plus importants sont ceux définis dans la Convention N
o
87 de l'OIT sur la liberté syndicale et dans la Convention N
o 98 sur le droit de négociation collective. Les organisations syndicales internationales ont lutté depuis leur création pour que ces droits soient reconnus par tous les gouvernements et employeurs. Les Conventions 87 et 98 font partie intégrante de ce qui est nécessaire pour combattre les excès de la mondialisation : une solide série de normes du travail assurant les principaux
droits syndicaux qui peuvent être utilisés pour mettre les acteurs sociaux devant leurs responsabilités. »
(Confédération internationale des syndicats libres,
Guide syndical de la mondialisation, 2
e édition, Bruxelles, CISL, 2004, consulté le 25-01-2011)